La réplication des virus

On entend parler partout de ces fameux virus.
Mais un virus : qu’est-ce que c’est exactement ?
Le 26 octobre 1885, quand Louis Pasteur révéla devant l’Académie des Sciences la découverte de son vaccin contre la rage au cours d’une séance restée historique lui fut posée la question : quel est le germe de cette infection ?
Il fut incapable de répondre à cette question pour une bonne raison : cet agent infectieux était de si petite taille qu’il était invisible pour les microscopes de cette fin du XIXe siècle. C’est Ambroise Paré, au XVIe siècle, qui dénomma « virus » ces microorganismes invisibles provoquant nombre de maladies mortelles à cette époque comme la variole ou la rage, le mot « virus » signifiant poison en latin.
Ce sont les progrès de la biologie moléculaire au début du XXe siècle et la découverte du microscope électronique qui ont permis de visualiser enfin ces microorganismes dont la taille infime relève du nanomètre (1 millionième de millimètre).
Il est vrai que les virus ne sont pas des cellules proprement dites, à savoir des structures complexes comprenant un cytoplasme, un noyau, des mitochondries, des ribosomes …
Rien de tout cela : un virus est EXCLUSIVEMENT composé d’un acide nucléique (soit de l’ADN, soit de l’ARN) enfermé dans une capside (coque de protéines).
C’est la raison pour laquelle ces « nucléocapsides » sont considérés par les biologistes comme des particules infectieuses à la frontière de l’inerte et du vivant.
Le débat reste ouvert, la majorité des virologues considérant que les virus ne sont pas des êtres vivants comme on l’entend, à savoir capables de se reproduire à l’instar des cellules constituant les hommes, les animaux et les végétaux.
Qu’est-ce que c’est que la Réplication d’un virus ?
Les virus étant incapables de se reproduire par eux-mêmes, ils n’ont qu’un seul but, qu’une seule finalité pour survivre : pénétrer au sein d’une cellule qui est seule capable de permettre sa réplication une fois infectée.
Le virus s’accroche à la cellule, la pénétration au sein de celle-ci étant facilitée si la membrane protéique du virus présente des aspérités comme celles du SARS-CoV (Severe Acute Respiratory Syndrome CoronaVirus) plus généralement désigné comme le COVID-19, abréviation de la dénomination anglaise COrona VIrus Disease 2019.
Quand un virus a réussi à pénétrer dans une cellule il délivre au sein du cytoplasme de cette cellule son matériel génétique, pour le COVID 19 c’est de l’ARN.
Alors la cellule hôte (en quelque sorte « piratée ») procède à la multiplication de particules virales identiques, telle une photocopieuse reproduisant un document.

Les conséquences pour la santé sont apocalyptiques si le virus est très dangereux.
Les personnes immunodéprimées sont les plus fragiles.
Reportez-vous aux fichiers du site rassemblés dans le dossier PARASITES.
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