Soyons vigilants face à l'antibiorésistance.
Conserver un arsenal thérapeutique efficace contre les infections bactériennes est fondamental.
Il est d’autant plus important de pouvoir s’armer contre les bactéries en stimulant nos défenses immunitaires pour mieux leur résister qu‘un phénomène très inquiétant préoccupe aujourd’hui le monde médical : l’antibiorésistance.
Dès 1945, Fleming avait déjà prévu la possible résistance des bactéries à la pénicilline. Il ne s’était pas trompé. Les premières résistances apparurent deux ans après le développement de l’utilisation de la pénicilline.
En 1947 furent découvertes des souches de staphylocoques produisant un enzyme détruisant l’antibiotique. Par la suite, cela s’accéléra. A la fin des années 60, certaines souches de staphylocoques étaient résistantes aux trois principaux antibiotiques connus à l’époque : pénicilline, érythromycine, chloramphénicol.
L'antibiorésistance: c'est quoi?
En règle générale, dès qu’un nouvel antibiotique apparaît sur le marché, il faut moins de cinq ans aux bactéries pour développer de nouveaux mécanismes de lutte.
Toutes les familles de bactéries présentent des résistances et peuvent poser des problèmes lors des traitements. La communauté scientifique est en alerte.
Il est de plus en plus question de maintenir un système immunitaire à la hauteur, plutôt que de compter uniquement sur l'éradication chimique des agents bactériens infectieux.
Un phénomène sournois menace aujourd’hui l’humanité : le retour de grandes épidémies de maladies infectieuses. Les médicaments à la base de notre médecine moderne sont en train de perdre un combat que l’on croyait gagné d’avance.
Les bactéries résistent de plus en plus aux antibiotiques.
La résistance des bactéries aux antibiotiques progresse de façon inquiétante. En Asie, les remèdes les plus actifs contre le paludisme deviennent inactifs.
Pour prendre un autre exemple, aujourd’hui les otites réagissent mal à la pénicilline.
Et le taux de mortalité par la tuberculose, qui avait diminué depuis cent ans dans les pays industrialisés, est en train de remonter à nouveau.
L'OMS a lancé un cri d'alarme : d'ici une génération, les antibiotiques actuels auront perdu l’essentiel de leur efficacité. Or la recherche médicale pour en trouver de nouveaux stagne et les infections nosocomiales sont en progression.
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Dans ce contexte, la population est demandeuse d’une information claire, à l’affût d’alternatives permettant de combattre ce phénomène.
Booster l’immunité de façon naturelle est une étape majeure de ce combat.
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